dimanche 23 janvier 2011

CENTSOIXANTEETONZE


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Julien c'était l'ami de trop. Il n'avait rien de mieux ni de pire que les autres, c'était juste celui de trop. Je crois que j'en étais arrivé à un moment où tous tes amis auraient pu être des amies, je n'en aurais pas ressenti plus de dégoût. Je le revois là, entre nous, à cette place qu'ont toujours occupée tes amis et cette fois je ne te voyais même plus derrière lui. Tu avais disparu, comme avalé par un vortex. Tes amis sont ton vortex, ta matrice. Tu y es retourné. Pour moi tu n'existes plus en dehors d'eux. Et je ne peux plus les voir. JE ne veux plus te voir.
Je sais que ce sera dur. Je sais que je vais devoir m'occuper de moi. Mais tu seras le premier à penser que c'est pour mon bien — si toutefois tu te soucies encore de mon bien, si tu t'en es jamais soucié. Mais je suis heureuse, simplement heureuse, à l'idée de redécouvrir toutes ces choses que tu m'interdisais de faire juste parce que tu pensais les faire mieux que moi. Je suis impatiente de tout, comme je suis impatiente de faire du vélo parce que tu ne me conduis plus. 
Je te laisse tout, je n'ai besoin de rien.
Je n'ai besoin que d'amies... D'amies et plus si affinité.

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B.O.S.T.:
Dessins :
  1. Toulouse
  2. Toulouse
  3. Toulouse
  4. Toulouse

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