jeudi 5 janvier 2017

DEUXCENTDIXSEPT


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Cet été-là nous avons beaucoup joué aux raquettes sur la plage. Des raquettes en bois et une balle en caoutchouc, comme celles qui fixées à un élastique interminable ont donné naissance à ce truc absurde, le jokari. Nous avons beaucoup joué aux raquettes parce que la mer était infestée de méduses et nous n'aimons pas les méduses depuis que nous avons été brûlées par l'une d'entre elles. C'était à l'été 83.
Un jour de cet été-là, il y avait un chien qui suivait les mouvements de la balle en caoutchouc. Sa tête allait d'une raquette à l'autre, nous étions douées, la balle semblait comme maintenue par ce même élastique que sur ce truc absurde, le jokari. Le chien regardait la balle et semblait ne jamais pouvoir s'en lasser.
 
Puis papa a ramassé les affaires, sonné la fin de l'après-midi, et nous sommes rentrés en continuant à nous faire des passes avec ma sœur. Nous étions vraiment très douées…

Mais le chien est resté, à regarder le fantôme de la balle sur la plage, à l'endroit où nous avions passé l'après-midi à nous la renvoyer.

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B.O.S.T. :
Dessins :
  1. ?
  2. ?
  3. ?
  4. ?
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